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Un nouveau projet de livre

Cet été, sans attendre la sortie des Histoires d’amour au Japon, je m’occupe d’un nouveau projet, sous l’égide du Tokyo Wonder Site, une institution japonaise qui accorde des résidences aux artistes japonais et étrangers dans le but de stimuler les échanges culturels. Mon projet porte sur les « Poupées fatales » au Japon, plus précisément sur la facon dont les Japonais investissent les objets anthropomorphiques de significations inquiétantes.

Le TWS m’a accordé un mois et demi (aout-sept) de résidence dans l’immeuble ultra-moderne Aoyama TWS, situé entre Shibuya et Harajuku. J’ai eu la chance de partager cette résidence avec  Tomoko Hayashi, une créatrice issue du Media Lab Europe (partenaire du célèbre MIT américain). Elle a co-créé avec deux autres artistes le Mitsugoto, une installation permettant à des amants de rester unis par-delà l’espace à l’aide d’une système d’éclairage synchronisé. Se caressant l’un l’autre à l’aide de lumière, ils peuvent ainsi combler le manque en tracant sur les draps les contours de caresses impalpables…

J’ai aussi pour voisine Gabriella Disler qui prend en photo les traces rémanentes de la vie humaine dans des buildings à l’abandon. Sa recherche s’inscrit en droite ligne de ce mouvement très en vogue au Japon actuellement et qui porte le nom de Haikyo. L’esthétique des ruines…

Sortie du livre « In-Out. La métaphore du passage »

Cet ouvrage - inspiré des articles publiés depuis 2007 sur le site internet de Libération- est un recueil de textes consacrés à la voraphilie. La voraphilie est un fantasme étrange qui consiste à rêver que l’on est avalé, sucé, ingurgité. Puis, éventuellement, vomi. Ou excrété. On retrouve  l’image récurrente de cette bouche avaleuse et recracheuse dans toutes sortes d’autres fantasmes beaucoup plus courants : ceux qui associent le sexe à un « tunnel ».

Dans l’imaginaire collectif, la sexualité se définit comme une sorte de va-et-vient qui consiste à insérer un tuyau dans un réservoir, une lame dans un fourreau ou l’extrémité d’un bâton dans une encoche et à opérer par friction jusqu’à la naissance de l’étincelle magique… De façon obsessionnelle, tout ce qui « pénètre » et « traverse » évoque l’idée de l’acte sexuel. Nos cerveaux accordent, presque instinctivement, la valeur d’une copulation au passage d’un train dans un souterrain ou d’une racine dans la fissure d’un mur… Ils voient dans le moindre trou la forme d’une vulve traversée par le vent, les lapins ou les algues dans un coït chaotique.

La signification profonde de la sexualité se dissimule peut-être derrière ces images loufoques de bouches, de goulots, de tubes, de terriers, d’aspirateurs, d’os creux ou d’entonnoirs, qui traversent notre psyché… Ces images sont celles d’ouverture sacrées qui mènent vers l’intérieur d’un corps et vers certaines révélations. Ces images évoquent l’idée du passage. Ce qui explique peut-être pourquoi, en matière de sexualité, le discours actuel dominant ne parvient pas à satisfaire sur le plan intellectuel : il est indigent, autant que les représentations courantes du sexe, car il ne rend pas compte de la valeur profondément initiatique des unions entre humains.

Et si la sexualité était autre chose que la simple satisfaction d’un « instinct de plaisir » ou « de reproduction » supposé ? Et si la sexualité représentait un danger ? Aucun passage n’est innocent. Aucun trou ne peut, sans risque mortel, être laissé béant. Et de même que dans nos villes, la voirie prend toujours soin d’entourer les excavations d’une bande de sécurité, les hommes ont toujours pris soin de délimiter l’espace sexuel, synonyme de chute. La sexualité relève du basculement, du vertige et du déséquilibre. Mais qui en parle actuellement ? Le discours « hédoniste » pseudo-déculpabilisant qui règne dans les médias occidentaux ne fait que véhiculer les mêmes dogmes castrateurs que ceux de l’église. Officiellement, « faire l’amour » est affaire de plaisir et de coeur.

Mais si c’était autre chose ? Nous vivons depuis si longtemps dans l’idée rassurante, platement physiologique, que la sexualité sert uniquement à « se faire du bien » (au pire à « faire des enfants »), que nous nous étonnons de ne pas pouvoir regarder paisiblement L’Origine du monde. Le tableau de Courbet suscite encore un tel malaise qu’il est censuré sur Facebook et que les visiteurs de Musée le regardent presque à la dérobée. Une foule s’amasse devant La Joconde. Mais devant L’Origine du monde, il y a comme un vide. Pourquoi ? Parce que l’image du sexe, réduite à l’essentiel, dégage une forme de puissance proche des entrées de caverne ou de gouffres : elle suscite un mélange d’attirance et d’inquiétude qui renvoie à des peurs ancrées profondément en nous. Peur de la mort, peur du vide, peur de l’inconnu, peur de la folie…

Peur à laquelle la sexualité nous confronte chaque jour, sous la forme faussement innocente de ces missiles et de ces fusées qui ont fait de notre espèce à la fois la plus prometteuse et la plus destructrice de toutes les espèces sur terre. Nous n’en sommes peut-être pas conscients, mais la sexualité est une forme de damnation : elle nous pousse à accomplir autant de prouesses que d’horreurs qui ne sont jamais, sur le plan symbolique, que l’expression obsessionnelle de ce désir d’aller et ce désir de revenir.

In-Out. La métaphore érotique du passage, éditions Sancho.
Sortie prévue vers la fin juin 2012.

Calendrier Japon 2012

Vendredi 14 déc. 2012. Conférence à la Fondation FINALE sur le thème de la boîte qu’il ne faut pas ouvrir et des êtres qu’il ne faut pas voir. A l’image d’Eros espionné par Psyche, O-kuni-nushi, dieu de l’amour vient visiter chaque nuit dans l’obscurité complète sa bien-aimée, Yama-toto-hi-sobime-no-mikoto. Jusqu’au jour où, à force d’insistance, Yama-toto obtient le privilège de voir son visage… pour leur plus grand malheur.
Horaires : 17h30-19h.
Librairie Humus : 18bis rue des terreaux, 1003 Lausanne, Suisse.

Samedi 8 nov. 2012 au Rameau d’or, conférence sur le lien entre Abe Sada (l’héroine de L’Empire des sens), la fille du dragon qui épousa Urashima Taro et le dieu O-Kuni-Nushi qui refusait de se laisser voir par son amante… Armen Godel est venu. Cela faisait des années que je rêvais de le rencontrer.
Horaires : 16h-19h.
Adresse : Bv Georges Favon 17, 1204 Genève, Suisse.

Samedi 20 oct. 2012
Signature à la librairie Humus, à Lausanne, en Suisse, spécialisée    dans la culture japonaise et affiliée à la fondation FINALE. Ce lancement aura lieu dans le cadre du LUFF, festival de cinéma underground tendance Japon (« Luff does Tôkyô » en collaboration avec Uplink en mai dernier).
Horaires : 16h-19h.
Adresse : 18bis rue des terreaux, 1003 Lausanne, Suisse.

Jeudi 18 oct
La puce à l’oreille : dans cette émission culturelle de la TSR (Télévision Suisse Romande), visible en podcast sur internet ici, il est question d’amour, et du film primé à cannes de Haneke -intitulé « Amour »-, l’occasion toute trouvée de réfléchir à cette notion si importante au Japon de la présence de l’autre : pourquoi sommes-nous prêts à accompagner notre bien-aimé(e) jusqu’au bout, y compris au-delà de la limite ? Alors que l’autre n’est plus, ou plongé dans l’inconscience ?

Lundi 8 oct. 2012
Conférence à la librairie Le Vent des Routes dans le cadre du Mois de la Culture du Japon organisé par le Consulat du Japon en Suisse. Avec l’aide de Christine Cibert.
Horaires : 19h-21h.
Lieu : Rue des Bains 50, 1205 Genève, Suisse (Tél. +41 22 800 33 81).

Jeudi 27 septembre 2012
Conférence au Café littéraire du Bal des supplices, à Lyon.
Horaires : 19h-20h30.
Lieu : librairie Le Bal des Ardents (17 rue neuve 69001 Lyon).

Photo de Cortez77 : http://www.flickr.com/photos/cortez77_fr/

Juillet-septembre
Recherche de terrain au Japon, pour un nouveau projet de livre consacré aux poupées.

Samedi 2 et dimanche 3 juin 2012
Signature-rencontre au Salon du livre érotique d’Evian.
Horaires : 14h-minuit le samedi. 14h-20h le dimanche.
Lieu : Palais des festivités (dans le centre d’Evian).

Samedi 28 avril
Signature au Salon du livre de Genève sur le stand de la librairie Humus, spécialisée Japon.
Conférence « L’amour au Japon » sur la scène centrale du Salon du livre de Genève.

Samedi 31 mars 2012
Signature à la librairie Massena (55, rue Gioffredo 06000 Nice).

Soirée de projection avec Cinéma sans frontières : Osen La Maudite, film de Noburu Tanaka (1973).

Vendredi 30 mars 2012
Soirée de projection avec Cinéma Sans Frontières, à Nice : Double-suicide à Amijima, film de Masahiro Shinoda (1969)

Jeudi 22 mars 2012
Conférence-débat à  l’Institut des Sciences de l’Homme de Lyon : « Imaginaire érotique et histoires d’amour au Japon ».
Organisé par l‘ARGU (Atelier-Recherche sur le Genre et ses Usages). Dans le cadre d’un cycle de rencontres inter-disciplinaire créé par l’association Effigies.

Vendredi 16 mars 2012
Conférence à la bibliothèque Saint-Simon ( 116 rue de Grenelle, Paris 7)
Organisé par le Service action culturelle – Paris Bibliothèques

Vendredi 16 mars 2012
Salon du Livre à Paris : le Japon à l’honneur.
Rencontre-débat avec Risa Wataya (prix Akutagawa pour Appel du pied), auteure de romans traduits chez Picquier, au Pavillon japonais.
Organisé par l‘Institut Français.

Erotic Japan « parmi les meilleures ventes » au Japon

Le journaliste Tristan Savin, envoyé spécial au Japon pour le magazine L’Express, publie ce 12 mars un gros article sur l’édition au Japon, article au détour duquel on apprend qu’à Tsutaya Books « hybride japonisant du Virgin Megastore et de la FNAC« , la traduction en Japonais de L’Imaginaire érotique au Japon reste parmi les meilleures ventes (je n’étais pas au courant !) :

« La charmante responsable, Ayako Yakushiji, nous apprend que la littérature se vend surtout au format poche, au prix de 1 200 yens en moyenne (environ 12 euros). Meilleures ventes du moment : en premier, l’inévitable 1Q84. Suivi de la romancière à la mode Yôko Ogawa.  Et, plus surprenant, des ouvrages qui comblent des « niches » : un long seller sur la franc-maçonnerie, un livre sur les pierres précieuses et L’Imaginaire érotique au Japon d’Agnès Giard, une Française spécialiste du Japon. »

Omedetô, omedetô.

 

Amour à Kyôto

Le mensuel culturel “Gekkan Kyôto” lançait son premier numéro en janvier 2012, avec une série de portraits d’amoureux de Kyôto. Les photos utilisées pour illustrer l’article proviennent du livre Les Histoires d’amour au Japon.

Elles ont été prises dans des lieux marqués par la mémoire des amants d’antan… Les tombes bouddhistes, par exemple, sont celles de deux adeptes de l’amidisme, Anraku et Juren, à la beauté telle que deux concubines de l’empereur (symbolisées par des lys blancs) se firent nonnes pour vivre avec eux. Lorsque l’empereur l’apprit, les moines furent décapités sur place.

 

Merci à Miho.

Best-seller au Japon

L’Imaginaire erotique au Japon a été traduit en Japonais par Kawade shobo shinsha. Le livre sort en librairie, au Japon, le 20 décembre 2010. Trois semaines plus tard, il fait partie des 4 meilleures ventes (livres étrangers) chez cet éditeur.

En janvier 2011, il est en vitrine des librairies Tokyodo -équivalent de la FNAC-, classé parmi les best-sellers, au quatrième rang du Best 10 (top ten).

En février 2011, 鹿島茂 (Shigeru Kashima) sensei, célèbre enseignant de l’Université Meiji – spécialisé en littérature et culture françaises -, recommande L’Imaginaire Erotique au Japon dans le Shûkan Bunshun (週刊文春), où il possède sa chronique littéraire (私の読書日記/watashi no dokusyo nikki) ».

En mars 2011, le livre reçoit la note maximum – 5 étoiles – sur Amazon Japan. A la même date, Inoue Shoichi, spécialiste de la culture érotique, lui consacre également un article dans le Nikkei shinbun. Il lui accorde 4 étoiles.

Le 11 mars 2011, quelques heures avant le tremblement de terre, on m’annonce que le livre est chroniqué dans une des revues les plus lues au Japon : Weekly Ascii, distribuée dans tous les combini.

Le 12 mars 2012, Tristan Savin, envoyé spécial au Japon pour le magazine L’Express, publie un dossier sur l’édition au Japon, dossier au détour duquel on apprend qu’à Tsutaya Books, la traduction en Japonais de L’Imaginaire érotique au Japon reste parmi les meilleures ventes (dans la catégorie livres étrangers).

En février 2012, il est classé par Hideshi Ono, Professeur d’Université, parmi les “5 meilleurs livres publiés en 2011” dans la revue culturelle Misuzu (みすず).

Revue de presse

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RADIO
« Que de la radio » (lundi 16 avril 2012, 10h-10h40) sur Couleur 3 – Radio Suisse Romande- , animée exceptionnellement par Sophie Proust qui parlera de l’amour, du Japon et du salon du livre de Genève.
Radio Suisse Romande (mercredi 25 avril 2012, 12h30-13h) : émission live, en direct du Salon du Livre de Genève, sur la Radio Suisse Romande, en compagnie de Michel Froideveaux (fondation FINALE) et de Germano Zullo. Animateur de l’émission : David Racana.
Europe 1 (merc. 5 oct. 2011) : «Rendez-vous à l’hôtel» de Michel Field.
France Inter (jeudi 20 janv. 2011). « Partir avec Sandra Freeman », en direct, de 21h à 22h, en compagnie de Jean-Marie Bouissou, auteur d’une histoire du Japon par les manga.
Radio Campus Paris (25 mai, de 19h à 21h), interview en direct dans l’émission L’appart.
Radio Suisse Romande (3 mai, de 9h à 10h, rediff de 19h à 20h) : interview dans l’émission Babylon, avec David Collin.
Radio Cité (18 janv 2010, à 19h15) : Interview de 20 mn, par Olivier Delhoume, agrémentée d’une bande-son cinéma (L’Empire des sens).
Couleurs 3 (11 janv 2010) : Interview-express.
France Inter (6 janv., à 23h30) : Interview de 10 minutes pour l’émission « Allo La Planète ».
RMC (14 déc. 2009) : Interview en direct avec Brigitte Lahaie.
Pure FM
(13 déc. 2009) : Jean-Marc Panis me consacre une chronique dans l’émission Bang bang. « Agnès Giard, notre japonophile préférée, re-visite l’histoire du pays du soleil levant… à travers 108 objets, ne répondant pour la plupart pas aux standards de la bienséance. »

PRESSE ECRITE.
Profil Femme (12-18 avril 2010) : chronique livre.
Sensuelle (janv-fev) : chronique livre.
Bordeaux Plus (20-26 janv.) : chronique livre.
VSD (13-19 janv 2010) : Un article enthousiaste, intitulé « Voyage dans l’Olympe des gadgets érotiques » : « Un ouvrage socio-cul doublé d’un copieux et beau livre d’images« .
La Tribune de Genève (3 janv. 2010) : Le critique d’art Etienne Dumont accorde une pleine page aux 108 objets du désir.
Let’s Motiv (janv. 2010) : Interview de 6 pages dans un mensuel culturel distribué entre Toulouse, Lille, Marseille, Bordeaux, Porto et Bruxelles : « La prose d’Agnès Giard relève d’avantage de l’étude anthropologique que du manuel pour Européens frustrés« .
Le Temps
(14 déc 2009) : un article de Luc Debraine.
Les Inrocks (9 déc. 2009) : chronique livre.
Union (déc 2009) : chronique livre.
Le Vif, l’express (déc. 2009) : un article de Fanny Bouvry.

INTERNET
Grazia (21 déc 2009) : La revue Grazia a sélectionné 5 objets loufoques, parmi les 108 du livre, accompagnés d’un petit mode d’emploi.
Second sexe (19 déc 2009) : ma bibliothèque idéale.
SexActu
(12 déc. 2009) : Maia Mazaurette recommande « les Objets du désir » comme cadeau de Noël, avec des mots qui me font rougir de confusion.
ActuaLittré
(3 déc. 2009) : annonce de la sortie du livre.
Roomantic
(23 nov. 2009) : article de Cha.
Les Quotidiennes
(14 oct. 2009) : chronique livre.
Une revue roumaine
dit des choses que je ne comprends pas.

TELEVISION
Paris Première  : l’émission Paris Dernière (22 fev 2012, 23h45-00h45) consacre une heure au thème « Tabous et censure », en allant interviewer Agnès Giard, Brigitte Lahaie, Morgane Merteuil, etc. L’occasion de répondre à la question : « Au Japon, paradoxalement, ce n’est pas le sexe mais l’amour qui relève de la transgression. Pourquoi ?« .
France 4 (5 fév. 2010, à 20h35) : Je suis interviewée sur la notion de poils au Japon, dans un documentaire intitulé « Tous à poils« , réalisé par Anne-Sophie Lévy-Chambon.
TF1 (dimanche 14 février) : Les Objets du désir au Japon sont chroniqués dans l’émission Combien ça coute l’hebdo, à 10h55. Sujet de St Valentin !
Arte TV
(10 déc. 2009) : Intervention sur le fundoshi (un des 108 objets de mon livre) dans le documentaire « La face cachée des fesses ». Ce documentaire est distribué sous forme de DVD dans tous les musées nationaux. Un livre d’art, « la face cachée des fesses », reprend également mes propos et consacre à la « fesse japonaise » un chapitre entier.
TPS Star (? déc 2009) : L’émission « En attendant Minuit » consacre un petit reportage aux objets du désir. Derrière la caméra : Marine.

Les fesses japonaises sur un DVD Arte

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J’interviens dans le documentaire « La face cachée des fesses », édité sous forme de DVD et distribué par la Réunion des Musées Nationaux. Ce documentaire – réalisé par deux journalistes spécialisés en histoire de l’art, Caroline Pochon et Allan Rothschild – avait été diffusé sur Arte, le 10 décembre 2009. Dans ce DVD, il est donc question des fesses et, pour ce qui me concerne, les fesses au Japon. Plus précisément, le fundoshi, ce cache-sexe viril qui moule le paquet et dénude les muscles fessiers, auquel je consacre quatre pages dans mon dernier livre (Les Objets du désir au Japon).

Pich du DVD : « Du musée du Louvre au Metropolitan, de la rue à la plage, en passant par le cinéma et la publicité, l’histoire de l’art, l’histoire des moeurs et la psychanalyse, ce film propose un parcours initiatique qui met à nu les fantasmes collectifs que les fesses cristallisent. »

DVD édité chez RMN/Arte éditions

Il existe une très belle version du DVD en livre La face cachée des fesses, un livre d’art édité chez Arte-Democratic Books, dans lequel j’interviens également.

Exposition : ARTZ21 à Barcelone

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« FANTASIA EROTICA JAPONESA »
Dates : 9 octobre – 11 décembre 2008
Lieu : ARTZ 21 – 21 avingunda Marquès de L’argentera – 08003 Barcelone – Espagne
Commissaire d’exposition : Agnès Giard
Photos de l’exposition : [imgset:72157607927033222,square,true]

Artistes
Les artistes exposés à La galerie ARTZ 21 sont parmi les plus représentatifs de la nouvelle génération. Et chacun, à sa manière, s’affirme comme l’héritier d’une tradition esthétique et philosophique basée sur la notion essentielle du En : le lien. Au Japon, pays des avatars avant l’heure, il existe 70 manières de dire “je”, chacune déterminée par le rapport qu’on entretient avec l’autre, qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme, d’un supérieur hiérachique, d’un dieu, d’un mort, d’un objet ou d’un animal… L’individu ne se définit qu’en réseau et possède plusieurs visages, à l’image finalement de ces bouddhas dont les 11 têtes symbolisent les 33 transformations et dont les 42 bras (qui en représentent mille) se dressent à travers 25 mondes pour embrasser la totalité de l’être… C’est cet être aux multiples et amoureuses formes, à qui l’existence est donnée comme un immense terrain de jeux, que les artistes japonais poursuivent. Colorées ou mélancoliques, gaies ou inquiétantes, leurs oeuvres explorent un univers de fantasmes qui cotoient le sacré et flirtent avec l’invisible.

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