Au Japon, par allusion à l’Air Guitar, les médias ont inventé l’expression « Air Amour » (se mettre en couple avec un personnage fictif). En juin 2022, j’avais fait une intervention sur ce thème à l’Université Shirayuri, Tôkyô, lors du séminaire dirigé par le Professeur de littérature japonaise Inoue Takashi. Il m’a proposé d’écrire un article posant la question : à quoi rime d’accomplir dans le vide les rituels sociaux de la romance ?
Aujourd’hui, victoire. Je reçois plusieurs exemplaires du livre – Aurion series n°22 – publié par l’Université Shirayuri, à l’initiative de Prof. Inoue. Le livre s’intitule « La littérature japonaise comme littérature mondiale » (Sekai bungaku to shite no Nihon bungaku – 世界文学としての日本文学). Il compile des travaux de chercheurs japonais et j’ai l’honneur d’y figurer avec cet article : « Love is in the Air. Romance and Participatory Culture in Japan » (traduit : Ea ren’ai. Nihon no sanka-gata ren’ai bunka).