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L’Imaginaire érotique

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L’imaginaire érotique au Japon propose un décryptage des fantasmes actuels, dresse le tableau des mœurs contemporaines et remonte à leur source.
En dévoilant l’origine des obsessions courantes ou rares qui travaillent 127 millions de personnes sur l’archipel, ce livre d’art lève le voile sur ces pratiques érotiques si bizarres à nos yeux, mises en perspective et replacées dans un contexte historique et culturel.

Comment décrypter les différentes facettes de l’érotisme au Japon ? Que ce soit dans l’art, dans la vie quotidienne et dans l’économie, les « folies nippones » sont parfois révélatrices d’une volonté de perpétuer une « tradition » rêvée et réinventée, dont témoignent notamment les images d’héroïnes aux grands yeux miroitants et des monstres à tentacule.

L’Imaginaire érotique au Japon  – fruit de dix ans de reportages au Japon – se divise en 11 chapitres portant chacun sur une spécificité de l’érotisme japonais : l’obsession des culottes, la fascination pour le masque, le goût des femmes-poupées, la hantise de la fin du monde, le sentiment national de la castration, etc.

Les chapitres sont illustrés par des oeuvres d’art dont certaines sont signées par les plus grands noms de l’art contemporain : Takashi Murakami (chef de file de la pop-culture otaku), Makoto Aida, Tadanori Yokoo (figure d’avant-garde des années 70), Suehiro Maruo, Gengoroh Tagame (star du manga gay hardcore), Kago Shintaro, Ryo Yoshida (créateur de l’école Pygmalion)… La plupart de ces artistes ont été rencontrés, interrogés, afin de nourrir le livre de leurs témoignages. Photographes de geishas futuristes, peintres d’estampes numériques ou créateurs de poupées-mangas, une trentaine d’artistes – les fers de lance des nouvelles galeries d’art au Japon – ont accepté de participer à l’aventure de ce livre.

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« Fascinante descente ethno-érotique dans les fantasmes
et l’au-delà sexuel des Japonais »

(Coup de Cœur FNAC)

« Le sexe étant aujourd’hui plus important que l’âme, rendons lui un peu de son esprit à l’occasion de la parution de l’impressionnant (beau, exhaustif, précis, cultivé, allumé, en couleur, etc.) livre d’Agnès Giard, journaliste spécialisée dans les contre-cultures, et sobrement intitulé L’Imaginaire érotique au Japon.

Un ouvrage suffisamment dense pour qu’on l’éprouve comme une expérience érotique en soi, tout au long de quelque trois cents pages illustrées par les plus grands artistes contemporains nippons dans un vertige de propositions et de figures parfois proches de l’hallucination (à cet égard, une mention particulière aux photographies en noir et blanc de Ken-Ichi Murata, qui creuse les rapports entre la femme et les tentacules de plastique s’évadant d’anus offerts et de vulves pétrifiées)…

Ceci étant dit, on ne réduira pas cet ouvrage à une compilation de fantasmes incarnés dans des pratiques culturelles et artistiques délirantes (pour notre oeil européen du moins). Non, il faudrait plutôt le situer à mi-chemin entre le beau livre et l’essai ethno-érotique sur le Japon contemporain, véritable héros underground de ces pages et – cela transpire de part en part -, intarissable source de fascination et d’affection pour l’auteur.
De l’amour des petites culottes usagées vendues en distributeur automatique au culte des poupées maléfiques qui disent le sexe de la mort, des vidéos érotiques de seppuku à la question sociétale des strip-teases, de l’angoisse nationale de la castration à l’inflation des gadgets sexuels tel que le sexe jetable à déflorer, de la presse transgressive kitsch pour lycéennes aux bars à fellation, au Japon, l’imaginaire érotique ne connaît pas de limite. De quoi faire rougir le pays du divin marquis. »

L’Imaginaire érotique au Japon, de Agnès Giard, éd. Albin Michel. Réédité par Drugstore (éditions Glénat).
340 pages / 800 illustrations
Prix : 35 euros
Format : 18 x 24 cm
Parution : 20 novembre 2006

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Un Best-seller au Japon

L’Imaginaire érotique au Japon (エロテイック.ジャパン), traduit en Japonais et publié par Kawade shobo shinsha en décembre 2010, atteint le record des 4 meilleures ventes de livres étrangers chez cet éditeur, trois semaines après sa sortie.

En janvier 2011, il est en vitrine des librairies Tôkyôdô, classé parmi les best-sellers, au quatrième rang du “Best 10”.

En février 2011, Shigeru Kashima (鹿島茂), enseignant de l’Université Meiji, le recommande dans le Shûkan Bunshun (週刊文春), où il tient une chronique littéraire (私の読書日記 : Watashi no dokusho nikki).

Le 25 février 2011, le magazine « ミステリ (Mystery) », consacre une page au livre.

Le 11 mars 2011, quelques heures avant le tremblement de terre, on m’annonce que le livre est chroniqué dans une des revues les plus lues au Japon : Weekly Ascii, distribuée dans tous les combini.

En 2011, Inoue Shoichi, spécialiste de la culture érotique, lui consacre également un article dans le Nikkei shinbun.

En février 2012, il est classé par Hideshi Ono, Professeur d’Université, parmi les “5 meilleurs livres publiés en 2011” dans la revue culturelle Misuzu (みすず).