Le Vif, principal hebdomadaire d’information de la Belgique francophone, me consacre trois pages d’interview dans le numéro 35 (sorti le 29 août 2019), sous un titre un peu fracassant. J’essaye de tempérer l’enthousiasme (?), cependant, en insistant sur le fait que ces hommes-femmes qui se mettront en couple seront probablement :
1. rares, très rares.
2. poussés par le désir d’envoyer un message fort à leurs proches (en particulier) et à la société (en général).
Ainsi qu’il ressort des recherches jusqu’ici menées sur le terrain des poupées et des interfaces, l’acte de « vivre avec » un personnage fictif témoigne à la fois des immenses ressources d’imagination dont font preuve certaines personnes et de leur besoin tout aussi immense de manifester un sentiment de désajustement par rapport aux normes.