Connectez-vous sur Zoom, lundi 12 juin, entre 10h et midi : je participe (en anglais) au cycle de conférences «Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain» organisé, à l’Inalco, par Chiharu Chūjō, une spécialiste des musiciennes japonaises, travaillant à l’Université de Tokyo, et par Jeremy Corral, auteur de Japanoise (presses du réel), chercheur à l’Université des arts d’Osaka.
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J’interviens pendant 30 minutes sur le Oshi-kon, « mariage avec son [personnage] favori ». Oshi-kon est un néologisme formé du mot kekkon (mariage) et oshi (littéralement « ma recommandation »). Les fans au Japon désignent ainsi leur idole. Au départ, il s’agissait d’une pop-idole, puis, oshi a fini par désigner les personnages de manga, de dessin animé ou de jeu avec lesquels il est possible d’avoir une relation affective, voire plus. Mon intervention s’intitule « Marrying a character? Gamer trouble in Japan“ (pas sûre que le jeu de mot soit très clair).
Je parlerai, entre autres, de cette jeune femme (image jointe) appelée Yuu, qui se définit comme risuroma (リスロマ) – lithromantique – et qui vient d’accorder un long interview à la revue Shueisha pour expliquer son choix de vie.
La deuxième intervenante – Tōko Tanaka (Université de Tokyo) est une grande spécialiste du féminisme au Japon. Elle a notamment co-publié Watashitachi no “tatakauhime/hataraku shōjo” (“Notre ‘Princesse guerrière et les filles qui ont un job’”) chez l’éditeur Horinouchi en 2019. Son intervention portera sur les versions « opéra » des jeux vidéo ou des mangas, que l’on appelle la 2,5 dimension.