A l’issue de la soutenance qui avait lieu lundi 29 juin 2015, j’ai obtenu le titre de docteur en anthropologie, avec la mention la plus élevée : très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité.
Inscrite en doctorat d’anthropologie depuis 2011-2012 à l’Université de Nanterre, j’ai consacré ces trois dernières années à travailler sur les love doll japonaises, notamment celles qui sont produites par la firme leader du genre : Orient Industrie, fondée en 1977. Les love doll sont des poupées articulées, grandeur nature, à l’aspect très réaliste, qui sont vendues –suivant un discours de vente bien rôdé– comme des « compagnes du substitution ». Il faut toujours se méfier des discours marketing. Ma thèse s’intitule : « Humanité désirée, humanité simulée. Etude de l’effet de présence dans les objets anthropomorphiques au Japon ». Une publication est prévue, j’espère dans un format de livre illustré.
Membres du jury :
Laurence CAILLET, Professeur émérite à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense (Directrice de thèse).
Philippe COMBESSIE, Professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense.
Brigitte DERLON, Directrice de recherche CNRS, LAS (rapporteur).
Emmanuel GRIMAUD, Chercheur au CNRS.
Sophie HOUDART, Chercheuse au CNRS, LESC.
François MACE, Professeur à l’Inalco.
Marika MOISSEEFF, Chercheuse au CNRS.
Denis VIDAL, Directeur de recherche à l’IRD (rapporteur).