Le 13 avril, Araki débarque à Paris et pas qu’à moitié : le Musée Guimet lui consacre une importante rétrospective (50 ans de travail, plus de 400 images provenant de fonds privés et publics) à laquelle je suis associée.
Le 27 mai, de 12h15 à 14h, je ferai une conférence intitulée « L’érotisme japonais est-il érotique ?« , consacrée à la question des love doll qui – étant des objets extrêmement marginaux dans la production érotique japonaise – me paraissent très révélateurs des standards culturels qui définissent ce qui est désirable, attirant ou excitant au Japon. On cerne toujours mieux les normes depuis leurs marges.
Le soir du 27 mai, j’animerai « La Nuit de cinéma érotique japonais« . Au programme, trois films : à 18h30, La barrière de la chair (Nikutai no mon) de Seijun Suzuki, 1964. A 20h30 : Le marché sexuel des filles (Shikijo Mesu Ichiba), de Noboru Tanaka, 1974. A 22h30 Tokyo decadence (Topazu), de Ryu Murakami, 1992. Je ferai une introduction avant chaque film, qui sera suivie d’un mini-débat.
Exposition Araki : du 13 avril au 5 septembre. Musée Guimet (59, avenue Foch, 75016 Paris). Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h.
Conférence 27 mai à 12h15. Accès libre et gratuit.
Festival de cinéma 27 mai de 18h30 à minuit. 5 euros par film. Entrée libre pour demandeur d’emploi et moins de 26 ans.