L’émission « Hier, aujourd’hui, demain« , dans laquelle je passe (environ une heure après le générique de début) est en replay jusqu’18 novembre.
Frédéric Taddéi m’invitait mercredi 19 octobre à l’émission « Hier, aujourd’hui, demain » – qui présente les love doll comme des « Bonnes filles à la peau douce » – en compagnie de l’historienne Véronique Blanchard, spécialiste des « Mauvaises filles à la peau dure ». On s’en doute : je n’ai pas forcément respecté cette bipartition du monde. Oui, les love doll ont l’air de cruches. Elles sont douces, obéissantes et « gentilles » mais… pour autant, s’agit-il de filles rangées ? Leur existence témoigne d’une forme de résistance à l’ordre qui n’est pas celle dont nous avons l’habitude en Occident. Par ailleurs, leur « absence » (de regard, de vagin, de tout) est une fin de non-recevoir opposée au désir des clients : ces poupées-là se refusent. Elles ne sont pas si « bonnes » qu’on pourrait croire !