Anthropologue, chercheuse associée au laboratoire Sophiapol à l’Université de Paris Nanterre, Agnès Giard mène ses recherches sur l'industrie des simulacres affectifs (épouse holographique, partenaire numérique, poupée vocale, clones post-mortem) dans le contexte du dépeuplement du Japon.
Auteure de 5 livres consacrés au Japon, elle a successivement publié un décryptage de la société japonaise (par le biais de son rapport au corps, au sexe et au sacré), un Dictionnaire ("les 400 mots-clés de la culture japonaise") et un livre de design (tissant le lien entre objets de culte, jouets sexuels et gadgets pour otaku). Son avant-dernier livre, Les histoires d’amour au Japon, est réalisé suite à un séjour de 6 mois à la Villa Kujoyama (Kyôto) en 2010. En 2016, sa thèse d'anthropologie est publiée sous le titre : Un Désir d'humain. Les love doll au Japon. En 2018-2019, elle est chercheuse invitée à l'Université de Kyôto (bourse JSPS). En 2019-2022, elle est chercheuse postdoctorale au sein du groupe de recherche EMTECH (Emotional machines) à Freie Universität Berlin. En 2024, elle prévoit un ouvrage sur Les technologies émotionnelles au Japon, explorant le lien entre les créatures digitales, l'amour et la mémoire.