L’amour : est-ce un sentiment conditionné par des afflux d’hormones ? Ou est-ce une activité que l’on mène en suivant un scénario ? Le Palais de la Découverte consacre une exposition ludique et interactive à la mécanique de l’amour. Il s’agit (dixit Bruno Maquart, président d’Universcience) de « questionner ce mystérieux sentiment, en convoquant des travaux scientifiques contemporains en biologie, neurosciences, psychologie, sociologie, anthropologie et des expressions artistiques« .
Membre du Conseil Scientifique de l’exposition – aux côtés des sociologues Philippe Combessie (Sophiapol) et Marie Bergström (INED) –, j’ai défendu un certain point de vue sur l’amour, celui qui prévaut dans nos disciplines : que l’amour est le résultat d’un apprentissage. Que c’est une succession d’actes culturellement implémentés en normes. A cette analyse, j’ai rajouté ma ligne de reflexion en abordant (dans une vidéo qui apparaît dans l’exposition) la question de « l’amour pour des créatures fictives ». Au Japon, par exemple, pourquoi existe-t-il des jeux de simulation amoureuse ? Pourquoi ces jeux ont-ils tant de succès en France ?
De L’amour, du 8 octobre 2019 au 30 août 2020. Palais de la découverte